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À toi qui cherches...
un Dieu qui ne te fera plus peur
à toi qui cherches...
27 septembre 2009

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Série de quatre chroniques de Guy Lebel, Service de Formation Vie et Foi

 

DEUXIÈME PARTIE : Je crois en Dieu... lequel?


Crois-tu en Dieu? J’ai bien dit « Dieu »… Un simple mot? Doux pour certains et dangereux pour d’autres, ce mot ne signifie pas la même chose pour tous. Même à partir de bases religieuses communes, chacun y met sa réalité.

Dans notre esprit, les mots renvoient toujours à une expérience, une sensation, une idée, une image. Par exemple, le mot natation pour moi évoque spontanément peur, inconfort, humiliation… Jeune, j’ai eu peur de me noyer et pour dépasser ma peur de l’eau, j’ai suivi des cours de natation durant un été : ça se passait le samedi matin sur une plage boueuse au lac du village, beau temps mauvais temps! Et en plus, j’étais vraiment nul… Résultat : Désastre! Je nage très mal et je n’aime pas spontanément ce qui se cache sous le mot natation bien qu’il évoque quelque chose d’agréable et d’attirant chez la plupart des gens.

Ainsi en est-il du mot Dieu. Il suscite en nous diverses images, concepts, souvenirs, sentiments. Dans toutes les cultures, il évoque une réalité qui échappe à l’ordre naturel et passager des choses. Puisque Dieu représente une réalité de qui l’on dépend, mieux vaut être en bon terme avec lui. Les religions ont créé divers rites et pratiques pour lui être favorable. Aujourd’hui si certains perdent la foi religieuse (relation de confiance avec un Dieu personnel) et se contentent d’une foi « cosmique », c’est peut-être qu’ils se découvrent meilleurs que le Dieu auquel ils croyaient. Par exemple, suite à la mort de quelqu’un, on peut se dire : « Moi, si j’étais Dieu, je n’aurais pas laissé faire ça… C’est injuste! Donc je ne peux plus croire en ce Dieu moins bon que moi qui n’a rien fait. » En écoutant des gens pester contre Dieu et la religion, j’aimerais parfois leur dire : « Tu as raison d’être en colère! Moi non plus je ne crois pas à ce dieu horrible, complice du mal et de la mort, tel que tu le décris. À ta place, je le rejetterais aussi! Vis ta colère. Mais si un jour elle te poussait à te questionner, peut-être pourrais-tu découvrir un autre visage de Dieu? »

Ce genre d’expérience spirituelle et religieuse, beaucoup de nos contemporains la vivent actuellement. Et quand on y pense, ne sommes-nous pas tous en recherche…? En général, l’être humain a tendance à rejeter l’image de Dieu qui s’est ciselée en lui au fil de ses expériences lorsqu’elle ne convient plus à sa réalité (développement psychologique normal, remises en question, épreuves ou dilemmes de la vie, expériences spirituelles, etc.). Et moi, où en suis-je avec ces images? Lorsque je dis : « Je crois en Dieu », de quel Dieu je parle?

Un pas vers plus de liberté…

- Aujourd’hui, je prends quelques instants pour inviter le Souffle à m’éclairer pour voir plus clair au fond de moi : quand je dis « Je crois en Dieu », quelles images et quels sentiments montent en moi?

- J’accueille ces images et ces sentiments sans les juger, avec bienveillance pour moi-même.

- Si je me sens moins à l’aise avec certaines de ces images et/ou ces sentiments, quel petit pas pourrais-je poser pour me sentir plus libre face à cela? (Ex. : En parler à quelqu’un? Lire un bon ouvrage ou consulter un site Web qui me ferait avancer dans ma recherche? Prier…?)


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